Projets
La Vallée de l'étonnement
Librement inspiré de The Valley of Astonishment de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne
Alexandros Markeas, composition, création
Laurent Cuniot, direction musicale
Sylvain Maurice, mise en scène et livret
Agathe Peyrat, soprano
Paul-Alexandre Dubois, baryton
Vincent Bouchot, ténor-baryton
Philippe Cantor, baryton-basse
TM+
Nicolas Fargeix, clarinette
Vianney Desplantes, saxhorn
Florent Jodelet (ou Pierre Tomassi), percussions
Julien Le Pape, piano
Myriam Lafargue, accordéon
Charlotte Testu, contrebasse
Sylvie Leroy, cheffe de chant
Rodolphe Martin, lumière
Olga Karpinsky, costumes
Loïs Drouglazet, vidéo et régie vidéo
Alain Deroo, régie générale
Yann Bouloiseau, régie son
François Pelaprat, régie plateau
Dans La Vallée de l’étonnement, comme dans un cerveau jamais en repos, les chemins s’entrelacent, se recoupent, se superposent ; les sens sont multiples, les vertiges nombreux.
Sammy Koskas, le personnage central de ce drame émotionnel et cérébral, est affublé – comme on le dirait d’un manteau d’arlequin trop éclatant dont les coutures menacent de craquer – d’une mémoire apparemment infinie, mémoire phénoménale qui fait de lui un phénomène de foire, doublée de l’étrange faculté de combiner inconsciemment sons, images, odeurs, que la science appelle synesthésie.
Don du ciel ou malédiction intime ? Son parcours ressemble à une descente au fond de soi, de la gloire factice du cabaret à la solitude intérieure d’un homme qui a perdu le sens de sa vie par le trop-plein. L’écriture d’Alexandros Markeas fait tourner sur eux-mêmes les connexions frénétiques de la mémoire, les décors des univers successifs, la douloureuse accumulation des souvenirs vidés de leur substance, elle fait sonner la quête impossible du sens.
Saurons-nous retrouver, dans nos propres vallées de l’étonnement, la vraie mémoire, celle de l’enfance et des émotions, pour renaître à nous-mêmes comme renaît le phénix de ses cendres ?
La presse en parle
« La Vallée de l’étonnement est un bel exemple de rencontre entre théâtre et musique (…), où le fantasque alterne avec le fantasme. » |
« Cette forme opératique minimaliste réussit la prouesse de conjuguer harmonieusement le parlé et le chanté, parvient à entrelacer les univers sonores et visuels de manière dynamique et limpide, en une balade synesthésique touchante, parfaitement orchestrée (…). » |
« La musique, dûment écrite et avec une précision d’orfèvre, impulse le mouvement scénique, apporte soutien rythmique et couleurs aux voix et insuffle cette part d’humour contenu dans le livret. « |
« Le timbre clair d’Agathe Peyrat sied parfaitement à ce juvénile personnage : espiègle dans les rythmes et les syllabes du parlé-chanté, elle sait aussi être touchante dans les parties lyriques plus solides, épaisissant son personnage. » |
« Les lumières de Rodolphe Martin nimbent l’ensemble de couleurs chatoyantes. Quant aux projections vidéos de Loïs Drouglazet, encore une fois magnifiques, elles donnent naissance à des images d’une grande force poétique. |
production déléguée TM+
coproduction Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN
Maison de la musique de Nanterre, Scène conventionnée d’intérêt national
Opéra de Massy
Avec le soutien de la Région Ile-de-France
Avec le soutien du Centre national de la musique
Aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du ministère de la Culture (DRAC Ile-de-France)
© Raynaud de Lage