[CONCERT EN LIGNE] L'Origine du son
Distribution :
Julien Le Pape Piano
Florent Jodelet Percussions
Gilles Burgos, Anne-Cécile Cuniot Flûtes
Jean-Pierre Arnaud Hautbois
Etienne Lamaison Clarinette
Eric Du Fay Cor
André Feydy, Matthias Champon Trompettes
Anne Ricquebourg Harpe
Noëmi Schindler Violon
Florian Lauridon Violoncelle
Charlotte Testu Contrebasse
Laurent Cuniot Direction
Marie Delebarre Régie
Zygote Vidéo
Cécile Lenoir, Michel Poupar Son
Disponible sur notre chaine YouTube : cliquez ici.
Un rapprochement entre le romantisme de Franz Liszt et l’intensité expressive de Laurent Cuniot qui, tous deux, puisent aux sources de la poésie et de la littérature.
Le journal musical intime des Années de pèlerinage de Franz Liszt se révèle comme une encyclopédie de l’âme, dont la forme serait modelée, l’écriture, la langue, transcendées par les inspirations qui les animent. Au cœur secret de la Deuxième Année, avec Sposalizio, avec les trois Sonetto del Petrarca, Liszt dispose ses miroirs intérieurs de telle sorte qu’ils produisent, autour de la peinture, de la littérature et de la passion amoureuse, un jeu de reflets et de rebonds, qu’on n’appelait pas encore mise en abyme et qui est essentiel au romantisme. À l’origine de la musique : un mariage absolu peint par Raphaël au début du XVIe siècle, des vers de Pétrarque foudroyé au XIVe par sa rencontre avec Laure de Sade, et Liszt lui-même, au milieu du XIXe, dans l’Italie enflammée par l’objet de son adoration, Marie d’Agoult.
Dans un siècle et un monde qui n’auraient plus rien à voir, Laurent Cuniot revivifie avec Une, pièce pour vibraphone et ensemble orchestral donnée en création, l’origine du son – autrement dit la question de l’inspiration et du modèle, de la figure universelle de la femme, de l’écriture musicale posée sur le filigrane de la littérature. En puisant dans Liszt, l’introspection romantique, les textes qui nous élèvent et les vertiges de l’existence. À sa manière contrastée entre énergie et gravité, lyrique sans le recours à la voix, souvent miroitante et intérieure, et en accordant un rôle de soliste au vibraphone, qui est un peu son piano virtuose.
Une nous incite à multiplier les degrés d’écoute et les registres d’expression, à explorer les domaines du tumulte et de la flamme, de la douceur et des vibrations, à embrasser l’esprit et la forme d’une inspiration de grand souffle.
Mar 19 — 20h
Coproduction
TM+
Maison de la musique – scène conventionnée d’intérêt national – art et création – pour la musique
© DR