Projets

Laurent Cuniot

Le Chant de la Terre

Laurent Cuniot, Le Chant de la Terre

Création mondiale 

 

 

Distribution 

Pauline Sikirdji, mezzo-soprano

Benjamin Alunni, ténor

 

Ensemble TM+

 

Gilles BURGOS, Anne-Cécile CUNIOT, flûtes
Louis LUCIAT, hautbois
Nicolas FARGEIX, Bogdan SYDORENKO, clarinettes
Vianney DESPLANTES, saxhorn
Eric DU FAŸ, cor
Anne RICQUEBOURG, Sandrine CHATRON, harpes
Pierre TOMASSI, percussions
Noëmi SCHINDLER, Floriane BONANNI, violons
Maud GABILLY-BÔNE, Antonin LE FAURE, altos
Florian LAURIDON, violoncelle
Axel BOUCHAUX, contrebasse

Laurent CUNIOT, direction

Durée 1h10

 

Création

Le Chant de la terre de Laurent Cuniot, pour mezzo-soprano, ténor et 16 instruments

La proposition vient de Bruno Mantovani, directeur musical du printemps des Arts de Monte-Carlo : susciter la création d’un Chant de la terre d’aujourd’hui, après celui de Gustav Mahler, symphonie de lieder sur des poèmes chinois – revus par le romantisme allemand – qui disent l’infini et l’éphémère, la beauté de la nature et la douleur de l’homme, l’espérance et la résignation. En demandant à un compositeur de s’emparer des mêmes poèmes – ici dans une traduction en français – et d’écrire sa propre musique ; avec, autour, à travers.

De Laurent Cuniot compositeur, Bruno Mantovani écrivait récemment qu’il réinvestissait les notions de mélodie, de rythme, d’harmonie avec sa propre actualité et sa propre science.
C’est de la même manière, avec sa nécessaire actualité intérieure et la même singularité d’écriture, que Laurent Cuniot réinvestit l’imaginaire mahlérien. Qu’on l’entende bien : l’univers du modèle est indépassable, il ne s’agit pas d’un pastiche, il n’y aura ni citation ni référence. Peut-être seulement, et sans doute inaudible aux autres, la trace que l’oeuvre de Gustav Mahler, familière à Laurent Cuniot, aura laissée dans son inconscient.

Car le propos de l’oeuvre est ailleurs.

Il est dans la rencontre à distance avec les préoccupations de Mahler à propos de la dramaturgie musicale d’une grande forme, depuis les tensions exacerbées du chant initial jusqu’à l’émotion du dernier adieu, suspendue aux énergies qui l’ont précédé et ainsi rendu nécessaire.

Il est dans l’exercice d’un art et l’usage d’une expression d’aujourd’hui pour aviver des reliefs émotionnels et sonores dans un monde qui, depuis un siècle, en a entendu d’autres.
Il est dans la conjonction des imaginaires autour d’une poétique, quand l’espace de la nature ouvre en nous nos propres espaces d’émotion et de connaissance de soi.

Didier Lamare

 

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Avr. 2024
Jeu 04 — 20h
Mar. 2024
Ven 29 — 20h
Salle des Franciscains de Nice ET 04.04.2024 Opéra de Massy dans le cadre du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo Monaco

Chacune des représentations est précédée d’une conférence avec Laurent Cuniot.

 

Coproduction : TM+, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Monaco, Opéra de Massy

©Nata Romualdo