La Petite Renarde rusée
Noriko Urata Soprano la renarde Bystrouska
Caroline Meng Soprano le renard, le grillon, le coq
Philippe-Nicolas Martin (2016),
Laurent Bourdeaux (2017) Baryton le garde-chasse
Paul Gaugler Ténor l’instituteur, le moustique
Wassyl Slipak (2016),
Philippe Cantor (2017) Basse le curé, le blaireau, le vagabond
Françoise Masset Mezzo-soprano la femme du garde-chasse, la chouette
Sylvia Vadimova Mezzo-soprano le chien, le pic-vert, l’aubergiste, un renardeau
Joanna Malewski Soprano la sauterelle, Pepik, la poule huppée, le geai, un renardeau
Sophie-Nouchka Wemel Soprano la grenouille, Frantik, un renardeau
Gilles Burgos Flûte
Jean-Pierre Arnaud Hautbois
Frank Scalisi Clarinette
Yannick Mariller Basson
Eric du Faÿ,
Christophe Struzynski Cors
André Feydy Trompette
Olivier Devaure Trombone
Gianny Pizzolato Percussions
Anne Ricquebourg,
Audrey Perrin (2016),
Marie Klein (2017), Harpe
Noëmi Schindler,
Dorothée Nodé-Langlois Violon
Marion Plard Alto
Florian Lauridon Violoncelle
Antoine Sobczak Contrebasse
Avez-vous déjà vu une renarde féministe ?
Dans cet opéra « animé » qui se fabrique sous nos yeux, la musique de Leoš Janáček fait rimer désir et liberté.
Du côté des classiques de la musique avec animaux obligés, on connaissait surtout Pierre et le loup de Prokofiev et le Carnaval des animaux de Saint-Saëns. Il faudra désormais compter avec la poésie de La Petite Renarde rusée de Leoš Janáček, dans la mise en scène de Louise Moaty, créée la saison dernière. Nature et liberté sont les conducteurs de cette fable du désir, achevée en 1923 par un vieux compositeur de nouveau profondément amoureux, entre autres des printemps de la vie.
Inspiré d’un feuilleton illustré, l’opéra se transforme en spectacle « optique » qui nous entraîne, à coups de lanterne magique, vers l’imaginaire de Méliès et les paysages de Schiele. Les cadreurs partagent la scène avec les chanteurs qu’on retrouve incrustés sur l’écran derrière le plateau à batifoler avec des marionnettes, dans un esprit d’enfance qui tiendrait moins de Disney que d’Alice au pays des merveilles.
Un hymne à la nature où rien ne meurt jamais vraiment, un hymne à la liberté folle de la jeunesse, aux risques qu’on prend et à l’amour qui va avec. Saisi dans le cycle de la vie, on finit par se dire que le compositeur n’aurait jamais pu rêver plus séduisante renarde, impertinente et insaisissable. Qui sait s’il n’en serait pas tombé amoureux ?
La presse en parle
« […] Dans la fosse […] réside l’autre miracle du spectacle. A la tête de son ensemble TM+, Laurent Cuniot réussit le tour de force de restituer tout le foisonnement orchestral de la partition luxuriante de Janacek. […] Un travail de coloriste d’une incroyable précision et qui semble parfaitement répondre à la mécanique parfaitement huilée de Louise Moaty. »
Le Figaro, Thierry Hillériteau, 11 mars 2016.
« La Petite Renarde rusée […] est à ranger parmi les spectacles lyriques les plus originaux et attachants de ces dernières années. »
À Nous Paris, Alain Cochard, 13 mars 2017.
Sam 18 — 20h
Jeu 16 — 20h
Mer 15 — 20h
Ven 29 — 19h
Jeu 14 — 20h
Ven 15 — 20h30
Disponible en tournée
Production Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical.
Coproduction TM+, Maison de la Musique de Nanterre, Fondation Orange, Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon.
Avec le soutien d’Arcadi Île-de-France.
Editions Universal. Version pour 16 musiciens de Jonathan Dove.
Mention supplémentaire
Prix du « MEILLEUR CRÉATEUR D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES » décerné à Louise Moaty par l’association La Critique.
Crédit photographique Enrico Bartolucci