En Miroir
Pierre Boulez
Dérive pour flûte, clarinette, piano, vibraphone, violon et violoncelle
Anton Webern
Trois petites pièces op.20 pour violoncelle et piano
Franz Liszt
Nuages gris pour piano
Claude Debussy
Syrinx pour flûte
Franz Liszt
Angelus, prière aux anges gardiens pour piano
Franz Liszt
Bagatelle sans tonalité pour piano
Alban Berg
Quatre pièces pour clarinette
Franz Liszt
Les cloches de Genève pour piano
Anton Webern
Quatre pièces op.7 pour violon et piano
Pierre Boulez
Dérive pour flûte, clarinette, piano, vibraphone, violon et violoncelle
Gilles Burgos
Flûte
Frank Scalisi
Clarinette
Julien Le Pape
Piano
Noëmi Schindler
Violon
Florian Lauridon,
David Simpson
Violoncelle
Gianny Pizzolato,
Florent Jodelet
Percussions
Laurent Cuniot,
Marc Desmons
Direction et présentation
Pierre Boulez et les Romantiques
Instrument de l’illusion, le miroir est ici révélateur des plus surprenants voisinages, des lignées les plus inattendues. Une magie à faire tomber les clichés.
Pierre Boulez est au commencement et à la fin de cette excursion inédite à travers l’histoire de la musique : confronter au romantisme celui qui y a le plus expressément renoncé. Comme si l’on voulait frotter ensemble anciens et modernes pour entendre dans les étincelles quelque chose d’eux qu’on ne savait pas.
Le souffle qui passe de Debussy à Berg, comme le vent, nous raconte les temps à venir. Dans les silences abyssaux et l’infinie concentration de la musique de Webern, s’épanouit un lyrisme du vertige. Liszt, flamboyant virtuose du piano XIXe est aussi le tout premier des agitateurs du siècle suivant. Dans sa Bagatelle, la tonalité est en voie de dilution homéopathique. Avec le camaïeu de ses Nuages gris, il a depuis longtemps tombé le masque : le carnaval fantasque et séducteur est fini, l’avenir s’annonce d’une splendide austérité. En regard, au gré des reflets tranchants de ce miroir sorcier, la musique de Pierre Boulez sonne comme le feu sous la glace.
Disponible en tournée
Coproduction TM + et Maison de la musique de Nanterre.
Avec le soutien de l’Onda.
En 2015, ce programme a fait l’objet d’une coproduction dans le cadre d’une convention de résidence partenariale et de diffusion territoriale dans le Val d’Oise, avec le soutien de la Ville de Sarcelles et le Conseil départemental du Val d’Oise.
Crédit photographique Henry Fair