Double Jeu
Bruno Mantovani
Jazz connotation pour piano
D’un rêve parti pour flûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle
Danses interrompues pour flûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle
Arnold Schoenberg
Pierrot lunaire pour voix, flûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle
Isabelle Menke Comédienne
Gilles Burgos Flûte
Francis Touchard Clarinette
Julien Le Pape,
Jean-Luc Ayroles Piano
Noëmi Schindler Violon
Marc Desmons Alto
David Simpson Violoncelle
Laurent Cuniot Direction
À un siècle de distance, regards de deux compositeurs sur leur temps
La formation du Pierrot lunaire, totalement originale à l’époque de la création de l’œuvre en 1912, est devenue un archétype dans la seconde moitié du XXe siècle, un peu comme le fut le quatuor à cordes aux XVIIIe et XIXe siècles.
L’art avec lequel Schoenberg a créé des alliages sonores uniques jusqu’alors a influencé nombre de compositeurs et aussi d’ensembles qui se sont constitués sur cette base. Un art au service d’un propos dramatique intense, dans lequel s’écoule le venin décadent du poète belge Albert Giraud.
Au-delà de l’effectif instrumental, les œuvres de Mantovani et Schoenberg ont en commun le sens de la grande forme, de la narration. Toutes deux intègrent dans un langage singulier l’air de leur époque : le cabaret berlinois pour Schoenberg, la « pulse » techno pour Mantovani. Là s’arrêtent les similitudes. Les quatre-vingt-dix ans qui séparent les œuvres marquent des esthétiques et des procédés d’écritures très différents, même si toutes deux incarnent de manière éclatante la modernité de leur temps.
La presse en parle
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Coproduction TM+, Muziekgebouw aan’t IJ.