Projets

López López, De Pablo, Posadas, Saladrigues

Arborescences

José Manuel López López

Trio III pour violon, violoncelle et piano

Luis de Pablo

Epistola el transeúnte pour flûte, clarinette, piano, violon, alto et violoncelle

Alberto Posadas

Arborescencias pour violon et trio à cordes

Oriol Saladrigues

Teixits (création mondiale) pour flûte, clarinette, piano, percussions, violon et violoncelle

Durée 1h

Gilles Burgos Flûte

Frank Scalisi Clarinette

Frédéric Lagarde Piano

Florent Jodelet Percussions

Noëmi Schindler,

Maud Lovett Violon

Marion Plard Alto

Florian Lauridon Violoncelle

Laurent Cuniot Direction

 

Concert

TM+ traverse les Pyrénées sans traverser la Seine pour un concert ibère-contemporain.

À l’invitation de Radio France, TM+ dessine un portrait intime et singulier de la musique contemporaine espagnole. Quatre générations pour l’un des visages possibles du XXIe siècle, couleurs raffinées sur matériaux d’aujourd’hui.

Des quatre le plus ancien, Luis de Pablo fut un compagnon de l’avant-garde des années 1950. La radicalité s’est décantée avec le passage des saisons,  Epístola el transeúnte (2000) a désormais la saveur des fruits mûrs.

Composé par la génération suivante, Trio III (2008) de José Manuel López López est un microcosme agité, tout crépitant d’aigus et martelé de graves, qui par la note et le bruit, le liquide et le solide, le lisse et le granuleux, travaille la mécanique du temps en mouvement.

De dix ans plus jeune, Alberto Posadas signe avec Arborescenscias (2008) une splendeur sonore, utilisant les mathématiques fractales pour transcrire en formes musicales l’élan biologique des arborescences. Que cela n’effraie point : sans jamais être naturaliste, la musique est une des plus puissantes transpositions des processus créatifs de la nature. Graines de son, brillances, espaces envahis, fouet du rythme, écorce des matières : ce sont les instruments du quatuor à cent pour cent, avec en prime, si tant est que cela soit possible, une énergie inédite, une profusion virevoltante.

Enfin, en création mondiale, Teixits (2016) d’Oriol Saladrigues, le benjamin des quatre, dont la musique tramée d’irrégularités, d’interférences, de superpositions, déroule et tend des matières bruitées et brillantes sans jamais que se déchire le tissu instrumental.

Oct. 2016
Dim 23 — 16h
Maison de la Radio, Paris

Production TM+

Dans le cadre du week-end Y Viva España de Radio France.

Crédit photographique Cosimo Piccardi