Traversée
Bernard Cavanna
Cinq pièces pour harpe (1)
Ballaké Sissoko
Pièce pour kora
Bernard Cavanna
Cinq pièces pour harpe (2-3)
Ballaké Sissoko
Pièce pour kora
Bernard Cavanna
Trois strophes sur le nom de Patrice Lumumba pour alto solo, harpe, timbales, viole de gambe et 2 contrebasses
Ballaké Sissoko
Pièce pour kora
Bernard Cavanna
Trio pour clarinette basse, contrebasse et marimba
Cinq pièces pour harpe (4,5)
Ballaké Sissoko
Pièce pour kora
Mathieu Steffanus
Clarinette basse
Florent Jodelet
Percussions
Anne Ricquebourg
Harpe
Marc Desmons
Alto solo
Silvia Lenzi
Viole de gambe
Philippe Blard,
Pauline Lazayres
Contrebasse
Ballaké Sissoko
Kora
Laurent Cuniot
Présentation et direction
Correspondances intimes, correspondances africaines...
C’est un voyage où l’on s’aventure beaucoup, très loin, et sans bouger.
La formule originale met en correspondance musicale des œuvres de Bernard Cavanna, pour harpe et petit effectif, interprétées par les musiciens de TM+, et l’univers de Ballaké Sissoko déployé à la kora, cette harpe d’Afrique de l’Ouest à trois fois sept cordes dont on dit qu’elles symbolisent la flèche du temps. Derrière les notes des Cinq pièces pour harpe de Cavanna
– « simples, dépouillées, quasi primitives » – les espaces sont ouverts, habités par l’écho des méditations de Sissoko. Le marimba virtuose du Trio sculpte dans l’air comme une danse de balafon. Et c’est bien une certaine idée de la modernité africaine qui hante les Trois strophes sur le nom de Patrice Lumumba – à la fois pièce hommage au premier Premier ministre du Congo d’après l’indépendance et, hélas, pièce tombeau de l’homme assassiné, « aux blessures trop fraîches et trop douloureuses encore ».
La traversée s’effectue sans escale ni pause, sans applaudissements ni mouvements de musiciens, rien pour entraver le jeu des confrontations, les échos de l’imaginaire, les reflets induits.
Coproduction TM+ et Maison de la musique de Nanterre.
Crédits photographiques TM+ et B. Peverelli
Crédit vidéo José-Miguel Carmona