Projets

Justine Emard, Helena Tulve, Tristan Murail, Maurice Ravel, Alexandros Markeas, Lou Harrison , Olivier Messiaen

Diffractions

Durée 1h

 

Programme

Tristan MURAIL 

Le Rossignol en amour       

                                      

Maurice RAVEL                                

Modéré, extrait du Trio              

 

Alexandros MARKEAS 

Oneïron     

 

Olivier MESSIAEN

Le courlis cendré

 

Lou HARRISON

Varied Trio   

                              

Helena TULVE

Émergence II. Sans fond ni rivage

 

 

Distribution

Justine EMARD                                 

Installation visuelle et sonore

 

TM+

 

Gilles Burgos, flûte

Mathieu Steffanus / Bogdan Sydorenko clarinette

Noëmi Schindler violon

David Simpson violoncelle

Julien Le Pape piano

Gianny Pizzolato percussions

 

Marc Desmons direction

 

Martial Geoffre-Rouland software programming

Marie Delebarre régie plateau

 

Durée 1h

 

Voyage de l’écoute... et du regard

Sur la scène, l’œil écoute une sculpture mobile et sonore, l’oreille regarde les sculptures de verre suspendues et les scintillements des instruments.

Diffractions n’échappe pas à la conduite sous forme de flux ininterrompu des Voyages de l’écoute mais en constitue une version augmentée. Au point de convergence, la rencontre entre l’univers visuel de la plasticienne Justine Emard et le monde sonore de la compositrice Helena Tulve, l’un par l’autre se modifiant.

Par ses images, la Française nous immerge dans une réalité déroutante, elle trace un chemin poétique à travers les réseaux numériques et les artifices intelligents. Avec une musique que l’on peut égrener entre les doigts et sentir frémir sur la peau, l’Estonienne développe un espace naturel aux ramifications organiques, aux matières traversées par les énergies élémentaires avec sa création Emergence II. Sans fond ni rivage.

Entre elles, le programme se déploie par cercles oscillants, autour du chant nocturne d’un rossignol enregistré et du « Rossignol en amour », sa version dérivée, transposée, dilatée pour le piano par Tristan Murail. Cela passe par les gris et les landes imaginaires du « Courlis cendré » d’Olivier Messiaen et la pièce renversante « Oneïron » d’Alexandros Markeas. Cela se lève, imperceptible, à l’aube du Trio de Maurice Ravel, cela tremble dans les fumées d’Extrême-Orient du « Varied Trio » de Lou Harrison. Cela joue sur les maux de notre civilisation prédatrice, cela promet, entre l’écoute et le regard, entre la création d’Helena Tulve et le mobile de Justine Emard, une cascade de résonances et de réflexions à propos de notre nature et de notre ambiguïté.

 

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Coproduction

TM+, Maison de la musique – scène conventionnée d’intérêt national – art et création – pour la musique, Festival ]Interstice[ – Station Mir, Caen,  ZKM* | Centre d’Art et des Médias Karlsruhe, Festival Les Boréales, Normandie. Avec le soutien de l’Institut Français, de la SACEM et de l’ONDA. Aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du ministère de la Culture pour la création Émergence II. Sans fond ni rivage d’Helena Tulve

 *La résidence d’artiste de Justine Emard au ZKM | Centre D’Art et des Médias Karlsruhe / Hertz-Lab fait partie du projet « EASTN-DC » et est cofinancée par le programme Creative Europe de l’Union européenne, avec l’aimable soutien du Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne

Photographies © Justine Emard

Vidéo © Sébastien Houis